Sécurité : de jeunes femmes leaders initiées aux relations civilo-militaires et à la communication
PROGRAMME DE FORMATION « ECOLE FEMMES ET SECURITE » DE FRIEDRICH EBERT-BUREAU CÔTE D'IVOIRE

Le programme de formation a commencé ce vendredi 25 juin par un mini reportage. Celui-ci portait sur l’importance de l’école femme et sécurité et l’intégration du genre dans le secteur de sécurité.
Cette interview a permis de connaitre la position de plusieurs intervenants sur la question du genre. Ensuite, nous sommes passés au compte-rendu de la première journée ; et une revue des différentes questions et préoccupations de chaque participante.

Par la suite, nous avons entamé le deuxième module de notre programme de formation avec Dr BANGA Arthur qui s’intitule RELATION CIVILO-MILITAIRE (RCM) : Fondements du contrôle démocratique et mécanisme de collaboration. Il s’agissait dans un premier temps de définir les mots clés, énoncer les bases de fondement et présenter les principes et stratégies de leur mise en œuvre.
Nous pouvons retenir dans ce volet que la relation civilo-militaire est une interaction entre la société civile et les forces de défense et de sécurité. Le second aspect qui est le contrôle démocratique a pour mission de veiller à la nécessité de respecter les valeurs démocratiques et les libertés fondamentales des droits de l’homme afin d’instaurer la confiance et consolider la paix dans la société.

Le deuxième volet du module concernait les mécanismes de collaboration tels que : la Cellule Civilo-Militaire (CCM), le Comité consultatif-d‘Ethique (CCE), ces organes ont pour mission d’assurer une liaison régulière entre les acteurs humanitaire (société civile) et forces armées en présence, de sorte à permettre un échange constant d’information et identifier toute problématique humanitaire ou sécuritaire qui devrait faire l’objet de discussions plus spécifiques entre eux. L’Action Civilo-Militaire (ACM) a pour but de faciliter la réalisation des objectifs militaires et civils nécessaires à la résolution d’une crise ou d’un conflit.

La deuxième partie de la journée a été dédiée aux exercices recommandées par M. DIAKITE Karamoko aux participantes subdivisées en 7 groupes dans le but de tester notre capacité d’analyse de rédaction et de synthèse sur une thématique suivie de propositions concrètes. Ainsi, après les différentes interventions, les formateurs, Mme Michèle PEPE, Docteur BANGA Arthur et M. DIAKITE Karamoko, ont eu à faire des remarques pertinentes et constructives. C’est donc sur ces mots qu’a pris fin la session de ce jour.
Fait à Korhogo le 25 juin 2021
YEO Tinindia Kariatou et GNAKO Eliane