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Africa50, la BAD et l’ASIF affichent leur forte volonté de mobiliser ensemble des capitaux pour des projets d’infrastructures

La Banque africaine de développement (BAD), Africa50 et le Forum africain des investisseurs souverains (ASIF), qui vient d’être lancé, ont signé une lettre d’intention pour travailler ensemble sur le développement de projets d’infrastructures vertes et résilientes au changement climatique en Afrique. Les trois entités collaboreront pour dynamiser le financement et renforcer l’acquisition de compétences et de l’expertise dans le secteur des infrastructures.

La lettre d’intention a été signée le 20 juin 2022 à Rabat, au Maroc, lors de la conférence de lancement du Forum africain des investisseurs souverains. Sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Royaume du Maroc, que Dieu l’assiste, dix investisseurs souverains africains ont convenu d’établir le Forum. Cette nouvelle plateforme intensifiera la coordination en vue de mobiliser les capitaux des investisseurs souverains pour le développement du continent.

Les signataires de la Lettre d’Intention sont le Directeur général d’Africa50, Alain Ebobissé le Vice-Président de la Banque africaine de développementen charge du secteur privé, des infrastructures et de l’industrialisation, Solomon Quaynor et le Directeur général d’Ithmar Capital, Obaid Amrane, a signé au nom de l’ASIF, en tant que président de cette nouvelle initiative.

Alain Ebobissé a précisé : « Il s’agit d’une étape importante dans la mise en place d’une collaboration solide entre les parties prenantes clés pour répondre aux besoins substantiels de l’Afrique en matière de financement des infrastructures. Nous devons rendre les grands projets d’infrastructure régionaux attrayants et bancables pour les investisseurs privés d’Afrique et du monde entier ; la signature d’aujourd’hui permettra de combler en partie le déficit d’infrastructures du continent. Il est en effet important que nous tirions parti des fonds souverains africains, qui disposent d’une épargne nationale considérable, pour stimuler la croissance des économies africaines à travers le développement et la mise en œuvre d’infrastructures stratégiques ».

Solomon Quaynor a souligné : « le partenariat de la Banque africaine de développement avec l’ASIF et Africa50 permettra de renforcer la collaboration en matière de développement et de cofinancement de projets, de mobilisation de capitaux pour financer des infrastructures résilientes, vertes et durables et d’identification d’opportunités d’investissement pour promouvoir les infrastructures et l’industrialisation de l’Afrique. Il s’agit d’un élément clé de la stratégie de la Banque visant à exploiter les quelque deux billions de dollars d’actifs gérés par les investisseurs institutionnels africains, notamment les fonds souverains, les fonds de pension et les compagnies d’assurance, pour les infrastructures et l’industrialisation du continent ».

Obaïd Amrane a ajouté : « L’ASIF a pour mission d’accélérer le développement de projets d’investissement et de mobiliser le capital patient. En tant qu’investisseurs souverains, nous sommes très complémentaires avec la Banque africaine de développement et, d’autant plus que nos visions sont alignées pour la préparation de projets et la mobilisation de capitaux. Nous sommes heureux aujourd’hui de formaliser notre désir mutuel de collaborer, car nous avons pour objectif commun de stimuler l’investissement dans des projets résilients au changement climatique, entre autres, conformément à nos mandats respectifs ».

La collaboration portera également sur la recherche et la préparation de projets, des éléments essentiels pour attirer les financements.

Les membres du Forum africain des investisseurs souverains sont Agaciro Development Fund du Rwanda, le Fonds souverain de Djibouti, le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) du Sénégal, le Fonds souverain d’Angola (FSDEA), le Ghana Infrastructure Investment Fund (GIIF), Ithmar Capital (Maroc), la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA) et le Fonds souverain d’Egypte (TSFE).

Source : Africa50

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