Résolution 2250 de l’ONU : appel à une contribution positive des jeunes au développement et aux efforts de paix
Le 25 octobre 2023, dans les locaux de la Représentation de la CEDEAO, la Fondation Serenti a pris part à l’« Atelier d’appropriation de la Résolution 2250 des Nations Unies sur les Jeunes, la Paix et la Sécurité », organisé par le REPSFECO-Côte d’Ivoire et le Groupe de Travail Femmes, Jeunes, Paix et Sécurité pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel section Côte d’Ivoire, avec l’Ambassade du Canada et du Libéria comme partenaire financier et technique.
Ledit atelier avait pour objectif général de présenter la Résolution 2250 des Nations-Unies sur les Jeunes, la Paix et la Sécurité, en vue de son appropriation et de sa vulgarisation.
L’atelier s’est articulé autour de trois axes majeurs, à savoir les allocutions, une séance de renforcement de capacité des particpant.e.s et une séance de travaux de groupes en vue de formuler des recommandations.
Relativement aux allocutions, S.E Madame Fanta Cissé, Représentante Résidente de la CEDEAO, Madame Yoli Bi, Vice-présidente du REPSFECO, Monsieur Ibrahima Diabaté, Président du CNJCI, S.E Monsieur Anderson Blanc Ambassadeur du Canada et du Libéria, ont prononcé des discours dans cet ordre. Dans les différentes allocutions, les intervenant.e.s ont été unanimes sur le fait que les jeunes représentent une démographie importante, tant dans le monde qu’en Côte d’Ivoire.
Outre le volet des allocutions, Monsieur Giscard Kouassi du PNUD a renforcé les capacités des participant.e.s, via une présentation PowerPoint. Dans son contexte, les points suivants ont été mis en exergue : « un monde de plus en plus enclin aux conflits ; les jeunes impacté.e.s par ces conflits ; plus du quart de la population mondiale est jeune et en Côte d’Ivoire, trois quarts de la population est composée de jeunes… Cependant, les jeunes sont exclus du processus de développement, ou encore eux-mêmes s’auto exclus.
Toujours selon l’expert du jour, l’enjeu principal de cette Résolution est la Paix et la Sécurité dans le monde. Précisément, il faut une contribution positive des jeunes aux efforts de paix ; que les jeunes participent au processus de prise décision ; il faut que les besoins des jeunes et leurs aspirations soient pris en compte. Monsieur Giscard Kouassi a expliqué que la Résolution 2250 des Nations-Unies se résume en cinq (05) piliers que sont les 4P (Participation, Protection, Prévention, Partenariat), ainsi que le Désengagement et la Réintégration.
Pour l’expert, il faut contextualiser la Résolution 2250, faire une évaluation nationale de base, à savoir : est-ce qu’il y a une dynamique positive autour des jeunes ? Et sur la base des cinq points susmentionnés, il faut adresser les véritables défis lors du Plan d’Action National. Il faut également opérationnaliser cette résolution. C’est-à-dire se poser un certain nombre de question : Qu’est-ce qui existe ? Qu’est-ce qui est fait ? Quels sont les gaps à combler ? Quels sont les acteurs nécessaires pour combler ce gap ? quels sont les moyens nécessaires pour combler ce gap ? quels sont les risques auxquels on peut être confronté si on veut combler ce gap, pour chaque pilier ?
La R 2250 veut faire ressortir la capacité des jeunes à contribuer efficacement au processus de développement et au processus de maintien de la paix ; la capacité des jeunes à porter des problématiques de développement ; pour ce faire, les jeunes doivent avoir une vision…
L’expert a dit, pour résumer, que « la Résolution 2250 travaille à la responsabilisation de la jeunesse. Une jeunesse qui maitrise les enjeux de développement et qui décide de s’y engager, en toute connaissance de cause ».
Le troisième axe, après les échanges des participant.e.s avec le formateur du jour, a consisté à des travaux de groupes en rapport avec chacun des cinq points saillants de la Résolution 2250. De ces travaux, des recommandations ont été lues par les différents rapporteurs de groupe.
Source : Dr Angèle Ouraga Zomi – Fondation Serenti
