Libération des prisonniers et retour des exilés : Laurent Gbagbo lance à nouveau un appel à Alassane Ouattara

« Il faut continuer de dire au gouvernement de Côte d’Ivoire qu’il faut que nos frères exilés reviennent parce, ou bien on a dépassé une difficulté ou bien on ne l’a pas dépassé, que le problème est résolu, pourquoi accepter qu’il y ait des frères, des camarades, encore en exil dans des conditions désagréables. Faisons-les venir. Il est temps d’ouvrir les vannes en Côte d’Ivoire pour que tous ceux qui le souhaitent reviennent », a déclaré Laurent Gbagbo, président du Parti des peuples africains (PPA).

C’était à l’occasion de son discours au cours du congrès constitutif de son nouveau parti. Il s’adressait ainsi à la députée Trazié Lou Célestine, député d’Issia, qui représentait le Président Ouattara, enl’ absence d’Adama Bictogo mandaté pour cette mission. Sur la question, Laurent Gbagbo dit avoir échangé avec le Président Ouattara et ils en reparleront.

S’agissant des prisonniers, l’ex-détenu de la Cour pénale internationale (Cpi) explique : « lors de mon audience avec le Président Ouattara, suite à l’audience qu’il m’a accordé à son retour je lui avais dit, les gens sont allés en prison à cause de moi, aujourd’hui moi je suis dehors, eux ils font quoi dedans ? Ils n’ont plus rien à faire en prison dès l’instant où j’ai été acquitté et libéré, qu’ils soient civils et militaires, je l’ai déjà demandé et je le redemande, il faut que nos camarades nous retrouvent dehors », a-t-il rappelé.  Avant d’ajouter que « ce n’est pas un combat mais c’est une logique ».

C’est à juste titre qu’il a appelé ses militants de l’aider à demander la libération de leurs camarades détenus.

Déchu et déporté à La Hayes, l’ex-Président ivoirien et désormais ex-président du Front Populaire ivoirien, parti qu’il a créé en 1988, a été acquitté, après 10 ans de détention et est rentré au bercail, le 17 juin 2021.

Eugène YAO