Journée nationale de la paix : Les femmes d’Abobo invitées à cultiver le vivre-ensemble
Les femmes d’Aboboté, village situé dans la commune d’Abobo, ont été sensibilisées sur les notions de vivre-ensemble, de cohésion sociale, de civisme et de paix positive. C’est une initiative de l’Ong la Maison Côte d’Ivoire en collaboration avec Youth Space for Peace-Côte d’Ivoire, à l’occasion de la Journée nationale de la paix célébrée, le 15 novembre 2021.
Cette journée a été marquée par des défilés, des sketchs, une conférence publique sur la paix positive dans ledit village.
« Nous sommes venus vous dire que la Côte d’Ivoire est une et indivisible même si les soubresauts politiques nous ont divisé, c’est ensemble que nous pouvons construire la paix », a indiqué Ange Brou, directeur exécutif de Youth Space for Peace.
« Le conseil de sécurité de l’Onu a reconnu le rôle de la femme sur la paix et la sécurité à travers la résolution 1325, la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, en ses articles 9 et 10, a renforcé le droit des femmes a participé à participer au processus décisionnel à tous les niveaux. Aussi, notre pays, la Côte d’Ivoire est le premier pays africain à adopter, en janvier 2000, un plan national pour la mise en œuvre de cette résolution. A travers cette action, notre Ong voudrait sensibiliser les femmes qui constituent 48% de la population ivoirienne, 49% de la population électorale et 80% à la production des denrées alimentaires à s’engager dans la prévention et la résolution des conflits », a affirmé Charlotte Oulato, présidente de l’ong la Maison Côte d’Ivoire.
Avant d’ajouter que cette activité vise à faire des femmes d’Abobo des ambassadrices de paix en leur donnant des rudiments afin de leur permettre de prendre une part active au dialogue politique et sociale, tant au plan national que communautaire
Au nom des femmes d’Abobo, Djati Charlotte a salué cette action de l’ong La Maison Côte d’Ivoire en faveur de la paix en Côte d’Ivoire. « Cela témoigne de l’importance que vous accordez au rôle de la femme dans l’édification de la cohésion sociale. Il s’agit d’examiner ensemble les conditions d’une paix durable dans pays », a-t-elle dit.
Bernard Aké, député d’Abobo s’est félicité de cette initiative et a souhaité qu’elle se poursuive. « Mais pour arriver là, il faut aimer et pardonner », a-t-il conseillé.
