Société

Violences basées sur le genre : le CNDHCI mobilise les OSC féminines pour une lutte sans merci

Réunies  à l’initiative du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH)  pour une rencontre  thématique ayant pour thème : “Renforcement des capacités des OSC féminines et des médias sur les textes réprimant  les Violences Basées sur le Genres (VBG)“, le jeudi 07 octobre 2021, au siège du CNDH, les organisations de la société civile (OSC) féminines ont décidé de se mettre ensemble pour une lutte plus efficace.

La violence basée sur le genre (VBG), parfois aussi appelée violence sexiste, se réfère à l’ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité de genre.

En Côte d’Ivoire, 3157 personnes survivantes de Violences Basées sur le Genre (VBG) ont été prises en charge par les plateformes de VBG dont 2674 femmes et filles ; 55 % des cas de viol pris en charge dans les délais de 72 heures, 85 % des alertes de mariages forcés et 56 % des alertes de mutilations génitales féminines gérées avec succès ; (Source MFFE/DEPS : GBVIMS 2019).

Conscient que ces secours avals sont loin d’effacer l’indignation subie par les victimes, le CNDH en tant que défenseur des droits de l’homme a choisi d’agir en amont afin de réduire au maximum ce fléau dans nos sociétés.  C’est ainsi que les organisations de la société civile et les médias constituent le canal idéal pour atteindre l’ensemble de la population.

Lors de cette rencontre, il s’est agi pour le Conseil National des Droits de l’Homme de mobiliser les OSC féminines et les médias afin qu’ils s’approprient véritablement ce combat contre les violences basées sur le genre (VBG) ; et par la suite leur présenter les textes de lois réprimant les VBG, pour qu’ils soient mieux outillés une fois sur le terrain.

 

Cette tâche a été valablement accomplie par Dr Marie Paule KODJO, Vice-présidente du CNDH, qui par son exposé a réussi à livrer toutes les dispositions nécessaires, non seulement pour pouvoir ce défendre en tant que victime, mais aussi pour pouvoir assister des cas victimes de violences.

Ensuite, après avoir présenté les textes  de lois réprimant les violences basées sur le genre, Dr KODJO a fait un plaidoyer à l’attention des autorités, pour une gratuité effective du certificat médical, au moins pour les cas de viol. Car, même si ce n’est pas le seul moyen d’attester l’infraction, le certificat médical est nécessaire en cours de procédure pénale.

Enfin, elle a invités toutes les OSC présentes à agir ensemble afin que leurs actions aient beaucoup plus d’impacts.

Cette invitation a été accueillie avec détermination, et les organisations de la société civile présentes se sont données rendez-vous dans un mois, afin de réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour dire non aux violences basées sur le genre.

Marc Anderson SERY

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