Migrations : deux nouveaux postes de police frontaliers au Nord-est de la Côte d’Ivoire
COCOTIP, vise, selon l’OIM, à renforcer les capacités opérationnelles et techniques des autorités ivoiriennes pour identifier, enquêter et référer les cas de traite de personnes et de trafic illicite de migrants. Il s’agit aussi d’améliorer les capacités des acteurs concernés à fournir aux victimes une assistance et une protection adéquates, de manière coordonnée.
D’envergure régionale, le projet GFFO est déployé dans des régions frontalières septentrionales de quatre pays du Golfe de Guinée (Togo, Bénin, Côte d’Ivoire et Ghana). En effet, ces pays craignent une propagation du terrorisme depuis le Sahel vers leurs territoires septentrionaux. La menace djihadiste, initialement localisée dans des pays sahéliens enclavés comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger, commence à s’étendre vers les pays du Golfe de Guinée.
Les interventions du projet GFFO ont porté sur la rénovation et la construction de postes de police frontaliers, la fourniture d’équipements de patrouille et la construction d’installations d’eau, d’assainissement et d’hygiène. Ce projet a été conçu pour le contrôle des mouvements avec les données du flux migratoire, l’amélioration des mécanismes d’intervention d’urgence en matière de santé publique aux frontières, le renforcement de l’engagement et de la coopération avec les communautés frontalières et le renforcement de la coopération entre les pays du Golfe de Guinée.
Dans plusieurs pays africains, les frontières terrestres sont devenues des points de jonction entre les actions des États en matière de sécurité, d’économie, d’infrastructures et de commerce, selon l’OIM.
Source : dpa