Afrique

Affaire Martinez Zogo: Jean-Pierre Amougou Belinga formellement inculpé, mais…

Au Cameroun, depuis ce matin, l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga est formellement inculpé dans l’affaire Martinez Zogo. Le patron du média Vision 4 est à la prison centrale de Yaoundé et sera jugé pour « complicité de torture ». Avec lui d’autres inculpés dont Maxime Eko Eko le patron du service de contre-espionnage camerounais et son numéro deux, le lieutenant colonel Justin Danwé.

Au bout du suspense donc et au terme d’une interminable nuit d’attente, Jean-Pierre Amougou Belinga a quitté le tribunal militaire avec un mandat de dépôt aux premières heures de la matinée pour la prison principale de Yaoundé.

Lire aussi : Assassinat du journaliste Martinez Zogo au Cameroun : révélations sur un crime d’État (RSF)

Tous ses collaborateurs interpellés et en garde-à-vue avec lui depuis 26 jours dans les cellules du secrétariat d’État à la Défense ont été relaxés, et le dossier classé donc, à l’exception notable de Bruno Bidjang, le journaliste directeur général de son groupe de presse qui comparaîtra, lui, libre.

Le magnat des médias que l’on savait suspecté d’être le commanditaire de l’enlèvement et de l’assassinat de Martinez Zogo répondra finalement du chef d’accusation de « complicité et de torture avec aide ».

Pas d’inculpation pour assassinat

Du côté de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), le patron Maxime Eko Eko a aussi été placé en détention, ainsi que le lieutenant-colonel Justin Danwé et tous les membres du commando qui auraient participé à l’assassinat de Martinez Zogo.

Les suites de cette affaire tentaculaire, c’est très probablement dans 6 mois avec l’ouverture du procès.

Pour ce qui est de la charge de l’assassinat, après des mois d’enquête préliminaire, des interpellations à la pelle et des auditions, personne n’a été formellement inculpé de ce chef d’accusation. C’est une grosse interrogation, car la justice semble partie pour juger les complices, mais pas le ou les commanditaires alors que les enquête sont quasi bouclées et que le procès devrait s’ouvrir dans six mois.

Source : RFI

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