

Le footballeur Diogo Jota est mort dans la nuit de mercredi à jeudi. L’attaquant de Liverpool a perdu la vie à seulement 28 ans dans un accident de voiture pendant ses vacances en Espagne. De l’autre côté des Pyrénées, le souvenir du décès tragique de José Antonio Reyes en 2019 refait surface après la sortie de route qui a entraîné la mort de Diogo Jota et de son frère, également footballeur à Penafiel (D2 portugaise), André Silva. Pourtant, selon les premiers éléments relayés par des médias locaux, les deux drames sont bien différents.
Très tôt ce jeudi matin, le site zamora24horas.com a d’abord appris la nouvelle d’un accident mortel peu après 00h30 au kilomètre 65 de l’autoroute A-52 à proximité de la commune de Cernadilla à proximité de la frontière.
Dans un premier temps, la seule confirmation arrivée a été celle de la mort de deux jeunes hommes de 25 et 28 ans malgré l’intervention rapide des secours. Mais petit à petit les circonstances de l’accident ont fuité dans les médias ibériques.
A leur arrivée sur place, les ambulanciers et les pompiers n’ont pu que constater la mort des deux hommes dans l’incendie de leur véhicule. Il semblerait que l’origine de l’accident soit l’éclatement d’un pneu lors d’un dépassement. Après l’explosion de ce pneu, Diogo Jota et son frère auraient perdu le contrôle de la Lamborghini du joueur de Liverpool et auraient effectué une sortie de route. On ne sait pas encore si la voiture roulait à une vitesse excessive.
Après l’accident et selon les informations confirmées par le centre d’urgence de la région auprès du journal La Opinion, El Correo De Zamora, la voiture de sport a pris feu puis a été réduite en cendres.
Si des pompiers de la ville voisine de Rionegro del Puente sont vite intervenus sur place, ils n’ont pas réussi à sauver Diogo Jota et André Silva. Le corps des deux footballeurs auraient été brûlés dans l’incendie qui s’est ensuite propagé à de la végétation voisine avant d’être maîtrisé.
Au point que, selon le site zamora24horas.com citant une source officielle, les victimes ont dans un premier temps été identifiés grâce aux plaques d’immatriculation du véhicule dans lequel ils se trouvaient. Une terrible nouvelle confirmée ensuite lors d’une autopsie dans un l’institut-médical.
Source : RMC Sport