Variole du singe en Côte d’Ivoire : quatre nouveaux cas confirmés enregistrés à Yopougon
Quatre nouveaux cas confirmés non mortels de variole du singe ont été enregistrés en Côte d’Ivoire, portant à six le nombre total de cas détectés courant juillet dans le pays, a-t-on appris de source officielle jeudi à Abidjan.
Quatre nouveaux cas confirmés non mortels de variole du singe ont été enregistrés en Côte d’Ivoire, portant à six le nombre total de cas détectés courant juillet dans le pays, a-t-on appris de source officielle jeudi à Abidjan.
“Quatre cas confirmés non mortels de variole du singe ont été signalés à Yopougon”, a indiqué le directeur général de l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP), Kouadio Daniel Ekra, lors d’une conférence de presse.
Le ministère de la Santé a annoncé mardi un cas à Tabou (sud-ouest, à 480 km d’Abidjan) et un autre dans la commune de Koumassi, à Abidjan.
Lire aussi : Variole du singe : deux cas confirmés enregistrés en Côte d’Ivoire
Ce sont au total six cas confirmés non mortels de variole du signe qui ont été enregistrés durant le mois de juillet en Côte d’Ivoire.
“Ces cas ont été pris en charge et l’évolution clinique est favorable”, a assuré M. Ekra.
La variole du singe est une maladie infectieuse virale transmise par contact avec le sang ou les fluides corporels de personnes ou d’animaux infectés.
La maladie se manifeste par des symptômes tels que la fièvre, les céphalées, les douleurs musculaires et dorsales, une fatigue intense et des ganglions, dans un premier temps, puis par l’apparition de boutons (papules, vésicules et pustules).
Selon le directeur général de l’INHP, la détection des cas confirmés a suscité la mise en place de mesures rigoureuses de santé publique afin d’éviter la propagation de la maladie avec notamment l’activation du Centre des Opérations d’urgence de Santé Publique, le renforcement de la surveillance épidémiologique dans tous les établissements sanitaires pour la détection précoce des cas suspects, le suivi des contacts et la prise en charge gratuite des malades.
Le ministère de la Santé recommande, en outre, aux populations d’éviter de manipuler les animaux sauvages ou de consommer des animaux sauvages trouvés morts ou malades.
Il appelle également à éviter tout contact physique rapproché avec les personnes infectées par la variole du singe ou de toucher les fluides biologiques et corporels des malades et à se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon.
La variole du singe a été découverte en 1970 en République démocratique du Congo où 14.626 cas et 645 décès ont été signalés en 2023. Au 26 mai 2024, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 7.851 cas ont été signalés dans le pays pour 384 décès.
Initialement limitée à l’Afrique de l’Ouest et du Centre, la variole du singe s’est diffusée dans le monde entier, notamment en Amérique et en Europe, et le virus a fait quelque 140 morts sur près de 90.000 cas dans 111 pays en 2022.
Pour l’OMS, la variole du singe reste une menace pour la santé mondiale.
Source : Xinhua