Portés par Jayson Tatum (31 points), les Boston Celtics ont réussi un match quasiment parfait pour venir à bout des Dallas Mavericks (106-88) et ainsi remporter un nouveau titre. Le dix-huitième pour la franchise du Massachusetts, plus que n’importe quelle autre équipe en NBA. Jaylen Brown a lui été nommé MVP des finales.
Jaylen Brown wins the Bill Russell Trophy as the 2024 #NBAFinals MVP! ☘️ pic.twitter.com/ePINrAOdx4
— NBA (@NBA) June 18, 2024
BOSTON CELTICS – DALLAS MAVERICKS : 106-88
Boston gagne la série 4-1
“Oh mon dieu… on l’a fait.” Très ému, Jayson Tatum peine à trouver les mots tout en prenant conscience de ce que lui et ses coéquipiers viennent de réaliser. Oui, ils l’ont fait. Ils ont ramené les Celtics tout en haut, seize ans après le dernier sacre de la franchise. Ils se sont inscrits dans la très riche histoire sportive de Boston en rejoignant les Larry Bird, les Bill Russell, les Kevin Garnett, Paul Pierce et compagnie. Ils font partie de cette longue liste de grands joueurs qui ont su gagner un titre sous les couleurs vertes et blanches des Celtics. Ils ont fait de leur club l’équipe la plus titrée en NBA avec désormais une dix-huitième bannière qui rejoindra le plafond du TD Garden. Tout ça, ils l’ont fait en battant les Mavericks pour la quatrième fois en cinq rencontres.
Des finales globalement dominées, à l’image de la saison de Tatum, Jaylen Brown – élu MVP ! – et leurs camarades. Boston n’a perdu que trois matches en playoffs et n’aura cédé qu’une fois dans cette série contre Dallas. Les joueurs de Joe Mazzulla se sont parfaitement relevés de la rouste subie lors du Game 4 en surclassant leurs adversaires dans le Game 5. Et ce dès les premières minutes de jeu. Ils n’ont pas été menés au score une seule fois !
JAYSON TATUM. TAKING OVER.
25 points, 11 dimes, 7 boards… Celtics seeking the championship on ABC! pic.twitter.com/J8eEN9ImdC
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Bien plus engagés en défense, les Celtics ont étouffé leurs adversaires dans le premier quart-temps pour se mettre rapidement au contrôle (28-18). Ils ont déroulé à partir de là. Notamment sous l’impulsion de Tatum (31 points, 11 passes) et Brown, auteurs de 52 points, 16 rebonds et 17 passes décisives en cumulé. Les deux All-Stars ont fait flancher la défense des Mavericks et leurs attaques vers le cercle ont offert des positions ouvertes à leurs coéquipiers. Jrue Holiday, recrue clé de la dernière intersaison, a aussi été très précieux en compilant 15 points et 11 rebonds. Kristaps Porzingis est lui revenu à la hâte pour inscrire 5 points en 16 minutes.
Boston a continué à prendre l’ascendant dans le deuxième quart-temps et est rentré au vestiaire avec 21 points d’avance suite à un (nouveau) panier au buzzer de Payton Pritchard depuis le milieu de terrain. Un tir lointain qui illustre la réussite des Celtics, pas forcément très adroits (33% derrière l’arc) mais clairement les plus inspirés sur ce match couperet. Comme si tout leur souriait. Et ça depuis le début finalement. Les Celtics ont marché sur la saison régulière en décrochant 64 victoires, 14 de plus que le deuxième à l’Est, avant de rouler sur ces playoffs. Ils ont profité de certaines blessures (Joel Embiid, Giannis Antetokounmpo, Jimmy Butler, Donovan Mitchell et Tyrese Haliburton à l’Est) mais ils ont surtout été meilleurs que leurs adversaires d’octobre à juin.
Les Mavericks n’ont pas su trouver une dynamique pour inverser la tendance en seconde période. Luka Doncic a terminé avec 28 points mais il a beaucoup raté (2 sur 9 à trois-points) et il a perdu 7 ballons. Aucun de ses coéquipier n’a passé la barre des 15 points. Et Dallas a encore fini sous les 100 points, comme lors de chacune de ses quatre défaites en finales.
La franchise texane a fait un très beau parcours mais elle n’avait plus le jus nécessaire pour venir à bout d’une équipe de Boston probablement trop forte car très bien construire, portées par une rotation de six, sept joueurs d’exception et guidée par un coach aux idées très définies. Ça a payé pour les Celtics. Oui, ils l’ont fait. Et personne ne pourra leur enlever ça.
Source : EUROSPORT
