Société civile

Le REPSFECO-CI et le GTFJPS-AOS-CI mobilisent les femmes et les jeunes pour la paix au Sahel et en Côte d’Ivoire

La Journée internationale de la paix s’est tenue, le 21 septembre 2021, dans les locaux de la Friedrich Naumann Foundation, à Cocody Danga, à l’initiative de la section ivoirienne du Réseaux paix et sécurité pour les femmes de l’espace CEDEAO (REPSFECO-CI) et  du Groupe de travail femmes, jeunes, paix et sécurité en Afrique de l’Ouest et au Sahel-Côte d’Ivoire (GTFJPS-AOS-CI), en collaboration avec le Bureau régional du REPSFECO. Cette initiative a été soutenue par ONUFEMMES et l’Agence Autrichienne de Développement,  par le biais d’un atelier de lancement de la Campagne régionale des femmes pour la paix au Sahel.

Cette activité a débutée par une série d’allocutions dont cette de Me Diallo Geneviève, présidente du REPSFECO-CI, de la Directrice générale de la Réconciliation nationale, représentant la Ministre de la Femme et de l’Enfant.

L’objectif  de la campagne est de « contribuer à la paix et à la stabilité dans le Sahel à travers une campagne de paix conformément à l’appel du SG des NU du 23 mars 2021 ».

 

Elle se veut une réponse des femmes de l’Afrique de l’Ouest aux défis sécuritaires que rencontre le Sahel, ainsi que la Côte d’Ivoire, et fait suite à l’appel du Secrétaire général de l’ONU (Organisation des Nations Unies), António GUTERRES, le 23 mars 2020,  à un cessez-le-feu immédiat partout sur la planète, afin de se concentrer ensemble sur le vrai combat, vaincre la COVID-19.  Un appel qui a été  réitéré à la 75e session de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2020.

Cette campagne a été lancée à travers un panel dont le thème est : « L’impact du terrorisme sur la paix et la sécurité en Afrique de l’Ouest et au Sahel ». Pour entretenir les participants, trois experts ont été conviés : Dr Arthur Banga, conseiller du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Protection civile, Mme Cissé Awa (COFEMCI)  et M. Vah Josué, président du Parlement des jeunes de Côte d’Ivoire.

En dépit des approches méthodologiques différentes, l’on a pu retenir que l’impact  du terrorisme est important sur nos communautés, dans la mesure où le terrorisme met à mal la paix et la sécurité et compromet, par ricochet, le développement de nos sociétés. Pour y remédier, il faut une synergie d’action entres les différentes parties prenantes.

Par la suite, trois déclarations en faveur de la paix au Sahel ont été lancées, dont celle du REPSFECO-CI,  du GTFJPS-AOS-CI et des guides religieux. Cette journée a pris fin par le lancement de la campagne digital.

Il faut rappeler que la campagne a été lancée le même jour simultanément dans les 15 pays de la CEDEO, à travers les différentes sections du REPSFECO, et elle s’achèvera le 31 octobre prochain par une sensibilisation de masse.

Source : Narcisse Dédji, Fondation Serenti

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