Vie chrétienne

Le Saint-Esprit : l’enseignement de Jésus et des apôtres

Ce message fait partie d’une série sur : Qui est le Saint Esprit ? « Vous recevrez une puissance, le Saint Esprit descendra sur vous » (Actes des Apôtres 1v8) : les apôtres savaient que le Saint Esprit n’était pas qu’une théorie, une belle idée : il agit ! Mais pour connaître son œuvre, il faut savoir qui il est. Pour cela, il nous faut être à l’écoute de ce que nous dit la Parole de Dieu, pour ne pas aller au-delà, ou en deçà, pour ne pas faire de certaines expériences  la vérité selon Dieu.

Après avoir fait un survol de l’action du Saint Esprit dans l’Ancienne Alliance, nous allons voir comment le Nouveau Testament nous présente l’Esprit et comment cela se traduit dans la vie des hommes et des femmes qui se sont tournés vers le Seigneur.

1) L’Esprit Saint est une personne :

Il est présenté, comme dans l’Ancien Testament mais plus précisément encore dans le Nouveau, comme étant une personne, au même titre que le Père et le Fils. Il n’est pas un fantôme, pas plus qu’une influence ou la pensée de Dieu.

. En effet, l’Esprit Saint a toutes les caractéristiques d’une personne et il agit comme une personne : il console (Jean 14v16), l’Esprit enseigne (14v26), il rend témoignage (15v26), il convainc de péché (16v8), il conduit dans la vérité, il entend, parle, annonce, dit (16v13) ; il inspire l’Ecriture (Actes 1v16, 2 Pierre 1v21), il intercède (Romains 8v26).

. Il est traité comme une personne : on peut lui mentir (Actes 5v3-4), lui résister (5v9), l’attrister (Ephésiens 4v30), l’outrager (Hébreux 10v29), blasphémer contre lui (Matthieu 12v31). Le mot « esprit » est employé, en grec, avec un pronom neutre mais en parlant du Saint Esprit, c’est le masculin qui est employé : il est bien une personne et non une chose. Que penserait Yohanan ou Camille si on parlait d’eux comme d’une pensée, d’une influence… ? Ce serait les réduire faussement ! Ils sont bien une personne !

. Ses noms parlent également des liens avec Dieu le Père et Dieu le Fils : il est appelé « l’Esprit de Dieu, l’Esprit du Père, l’Esprit de Jésus, du Christ, du Fils » : cela montre l’unité qu’il y a entre les trois personnes divines (Dieu est un) et en même temps qu’il n’y a pas confusion pour autant entre eux. Chacune des personnes de la Trinité a une fonction précise. Nous voyons, sans rentrer dans les détails, que Jésus a reçu du Père l’Esprit Saint et l’a répandu (Actes 2v32-33) ; à partir de la Pentecôte, l’Esprit est appelé l’Esprit de Jésus ou l’Esprit du Christ (Actes 16v7). L’Esprit est soumis au Fils qui est soumis au Père. Ils sont distincts et en même temps un.

Nous pourrions faire le parallèle avec ce que nous sommes : corps, âme et esprit ; et quand le corps n’est pas soumis à l’esprit, par exemple, il y a un disfonctionnement grave. Nous sommes un et pourtant avec des parties différentes.

2) Les actions du Saint Esprit :

Elles sont essentielles pour l’élément le plus important pour la vie terrestre et éternelle : le salut. Comment le Saint Esprit est-il présenté pour cette œuvre, dans les évangiles et dans les épîtres ?

Le baptême de l’Esprit Saint

Quand est-on baptisé de l’Esprit ? « Moi, dit Jean-Baptiste, je vous baptise dans l’eau [ce baptême est appelé le « baptême de repentance » où les gens témoignaient qu’ils se détournaient de leurs péchés et de leur vie sans Dieu]. Mais quelqu’un va venir, qui est plus puissant que moi. Lui, il vous baptisera dans le Saint Esprit et le feu » (Luc 3v16) : comme le feu purifie, cette œuvre du Saint Esprit est une œuvre de purification ; elle vient après la demande de pardon, à travers la repentance, et elle est liée à l’action du Saint Esprit dans lequel le croyant est baptisé, plongé.

Ce serait terrible si, après avoir demandé pardon à quelqu’un, on attendait en vain ce pardon… Jean-Baptiste annonce que l’on peut être assuré de le recevoir parce que celui qui demande pardon sera plongé, immergé dans l’Esprit qui purifie. C’est ce que Jésus dit à Nicodème, ce chef des pharisiens qui pensait que l’on est sauvé en accomplissant des œuvres méritoires : « Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3v5 ; ce qui correspond à ce qu’il avait d’abord dit : « naître de nouveau », v3). C’est la repentance (symbolisée par l’eau) et le baptême de l’Esprit qui nous permet de devenir enfants de Dieu, membres du royaume de Dieu.

Jésus parle ailleurs de la même réalité, mais en d’autres termes : « ‘Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et que celui qui croit en moi boive [c’est l’attitude de repentance où l’on dit le désir de se tourner vers Dieu et de recevoir sa vie]. Car, comme le dit l’Ecriture, des fleuves d’eau vive jailliront de lui’. En disant cela, il faisait allusion à l’Esprit que devaient recevoir plus tard ceux qui croiraient en lui. En effet, à ce moment-là, l’Esprit n’avait pas encore été donné parce que Jésus n’était pas encore entré dans sa gloire » (Jean 7v37-39). Ce n’est qu’après son ascension que Jésus va envoyer l’Esprit, ce qui se passera 10 jours plus tard le jour de la Pentecôte.

Il y a un autre texte qui parle de cette même réalité avec la mention du baptême de l’Esprit : Paul y parle de ceux qui sont « unis au Christ » : « Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps, que nous soyons juifs ou non-juifs, esclaves ou hommes libres » (1 Corinthiens 12v13) : la seule mention du baptême de l’Esprit fait référence à l’incorporation d’une personne dans la famille de Dieu (et non à une seconde expérience spirituelle).

Un autre texte pour appuyer tout cela : « Quand Dieu notre Sauveur a révélé sa bonté et son amour pour les hommes, il nous a sauvés. S’il l’a fait, ce n’est pas parce nous avons accompli des actes conformes à ce qui est juste. Non. Il nous a sauvés selon sa miséricorde en nous faisant passer par le bain purificateur de la nouvelle naissance, c’est-à-dire en nous renouvelant par le Saint Esprit. Cet Esprit, il l’a répandu avec abondance sur nous par Jésus-Christ notre Sauveur. Il l’a fait pour que, déclarés justes par sa grâce, nous devenions les héritiers de la vie éternelle » (Tite 3v4-7). Nous sommes des êtres nouveaux et sauvés grâce à l’action du Saint Esprit qui nous purifie et non en nous améliorant par nous-mêmes. Ce baptême nous assure la vie éternelle.

Cela va dans le même sens que les paroles de Jean-Baptiste. C’est quand on naît de Dieu qu’on est baptisé dans le Saint Esprit, qu’on est immergé dans la vie de Dieu. On fait alors partie de son corps, de sa famille.

Et quand Paul écrit aux Ephésiens qu’il « y a un seul baptême » (Ephésiens 4v5), il ne s’agit pas du baptême d’eau (qui suit la conversion et non la précède) mais du baptême dans l’Esprit qui alors unit tous les chrétiens.

Depuis la Pentecôte où Dieu a envoyé son Esprit, toute personne qui place sa confiance en Jésus-Christ fait l’expérience d’un baptême dans l’Esprit. Ce baptême a pour fonction de purifier et d’unir à Christ, ainsi que les uns aux autres, pour former le peuple de Dieu dont tous les membres ont reçu l’Esprit et sont régénérés, nés de Dieu.

Dieu nous adopte alors comme ses enfants par son Esprit… Lire la suite

 

Source : agen.umc-europe.org

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