Afrique

Agriculture : le Burkina Faso lance une stratégie à 592 milliards de Fcfa pour la sécurité alimentaire

Cette stratégie favorisera la création d’au moins 100 000 emplois décents pour les jeunes y compris les femmes et les Personnes déplacées internes.

Le Burkina Faso, un pays où les pratiques agricoles demeurent traditionnelles et la production est tributaire des conditions climatiques, a lancé récemment une stratégie agricole dotée d’un budget de 592 milliards de francs CFA (plus de 900 millions d’euros), afin de favoriser la souveraineté alimentaire. Dénommée « Offensive agro-pastorale et halieutique 2023-2025 », cette stratégie permettra la production d’un million de tonnes de riz, deux millions de tonnes de maïs, 60 000 tonnes de pomme de terre et 100.000 tonnes de poisson, à l’horizon 2025.

Elle favorisera également la production de blé sur 1500 hectares, le renouvellement de 5000 hectares de vergers de manguiers, la création de deux zones pastorales modernes de référence en Afrique de l’Ouest et l’appui des éleveurs. Elle porte entre autres sur des actions d’amélioration génétique dont l’introduction, dans les élevages, d’animaux génétiquement performants, outre des opérations d’insémination artificielle et de sélection massale réalisées par les éleveurs. L’objectif est de rehausser le niveau de performance des races animales, a-t-on ajouté.

L’offensive favorisera à terme la création d’au moins 100 000 emplois décents dans le secteur agropastoral pour les jeunes y compris les femmes, les Personnes déplacées internes (PDI) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). L’agriculture au Burkina Faso occupe environ 86 pour cent de la population active et offre un potentiel important pour le développement économique et la réduction de la pauvreté des populations rurales. Cependant les pratiques agricoles demeurent traditionnelles et la production est tributaire des conditions climatiques, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Dans le contexte actuel de changement climatique, marqué par les irrégularités pluviométriques et la hausse des températures, le monde rural est le plus exposé aux crises alimentaires malgré la mise agricole, a-t-on ajouté. La progression de la dégradation des terres productives est estimée à environ 360 000 hectares en moyenne par an.

Source : dpa

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